Nouveau gouvernement, législatives : ce qu'il faut retenir de la journée du 20 mai
Près d'un mois après la réélection d'Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement a été dévoilé ce vendredi. Parmi les nouveaux visages figure Pap Ndiaye, qui devient ministre de l'Education nationale. En parallèle, les dernières candidatures aux législatives ont été déposées.
Par Les Echos
L'heure est aux clarifications. Cinq jours après la nomination d'Elisabeth Borne à Matignon, le nouveau gouvernement a été annoncé ce vendredi après-midi. Le premier Conseil des ministres se réunira lundi, lançant ainsi définitivement le second quinquennat d'Emmanuel Macron.
>>> Retrouvez les temps forts politiques de ce vendredi 20 mai :
20h15 - La première loi du quinquennat portera sur le pouvoir d'achat, confirme Elisabeth Borne
Invitée du journal de TF1, la Première ministre a confirmé que le premier projet de loi examiné par la nouvelle Assemblée porterait sur le pouvoir d'achat. Il comprendra « un chèque alimentation, sur lequel on travaille », mais aussi la prolongation de la « réduction sur les carburants », ou le triplement de la prime Macron.
19h50 - Un tandem pour piloter la transition énergétique et écologique
Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher ont été nommées ce vendredi respectivement ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, et ministre de la Transition énergétique. Des chantiers phares de la nouvelle Première ministre Elisabeth Borne, chargée directement de la Planification écologique.
19h40 - Elisabeth Borne crée un secrétariat général à la Planification écologique
La Première ministre a annoncé la création d'un secrétariat général à la Planification écologique et la nomination à ce poste d'Antoine Pellion.
« Il sera chargé de coordonner l'élaboration des stratégies nationales en matière de climat, d'énergie, de biodiversité et d'économie circulaire », dit-elle dans un communiqu é.
19h25 - Pap Ndiaye rend hommage à son « collègue » Samuel Paty
Le nouveau ministre de l'Education a rendu hommage à son « collègue historien » Samuel Paty, assassiné en octobre 2020, et prôné « le dialogue avec toute la communauté éducative », pour sa première prise de parole en tant que ministre, lors de la passation de pouvoir avec Jean-Michel Blanquer, rue de Grenelle.
Pap Ndiaye: "J'ai une pensée pour Samuel Paty" pic.twitter.com/jS3mdCHDd5
— BFMTV (@BFMTV) May 20, 2022
19h10 - Législatives : les candidatures sont closes
Les candidatures pour les législatives sont closes depuis 18 heures dans les 577 circonscriptions de France, donnant le coup d'envoi à la course à l'Assemblée nationale dont la majorité sortante est donnée favorite.
La campagne officielle va pouvoir démarrer le 30 mai, avant le premier tour du 12 juin. Le ministère de l'Intérieur devrait dévoiler lundi les listes complètes des candidats par circonscription. Il y a cinq ans, ils étaient 7.882 à se présenter aux législatives, soit une moyenne de près de 14 par circonscription et 1.300 de plus que cinq ans auparavant.
19h05 - Qui est Amélie Oudéa- Castera, la nouvelle ministre des Sports ?
Après être passée par les états-majors d'Axa et de Carrefour, l'ancienne championne de tennis est revenue à ses premières amours à la direction générale de la FFT. Il y a un an, « Les Echos » avaient réalisé son portrait.
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19h00 - Les professionnels du tourisme « très déçus » par le gouvernement
Les professionnels du secteur du tourisme étaient unanimes à dire leur « forte déception » de ne pas avoir de ministère ni secrétariat d'Etat dédié, espérant que « cet oubli sera réparé » lors d'ajustements au gouvernement à l'issue des élections législatives.
Le ministre délégué au Tourisme et aux PME Jean-Baptiste Lemoyne n'a pas été renouvelé dans ses fonctions, et le secteur n'a pas fait l'objet d'un intitulé spécifique dans les attributions des membres du nouveau gouvernement.
18h55 - Bruno Le Maire rempile à Bercy
Poids lourd du premier quinquennat, Bruno Le Maire est reconduit comme ministre de l'Economie et des Finances et passe au deuxième rang dans l'ordre protocolaire. Cette continuité est saluée par le monde économique.
18h40 - La composition complète du gouvernement Borne
Le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler a dévoilé vendredi la composition du nouveau gouvernement. Celui-ci compte 27 membres, dont 17 ministres.
18h35 - L'extrême droite s'en prend au nouveau ministre de l'Education
L'extrême droite a concentré ses critiques sur le nouveau ministre de l'Education, accusé par Marine Le Pen et Eric Zemmour de vouloir « déconstruire » le pays et qualifié par des cadres RN de « militant immigrationniste ».
« La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l'Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir », a estimé sur Twitter Marine Le Pen, finaliste à la présidentielle.
La nomination de Pap Ndiaye, indigéniste assumé, à l'Education nationale est la dernière pierre de la déconstruction de notre pays, de ses valeurs et de son avenir. Elisez un maximum de députés du @RNational_off pour protéger notre jeunesse des pires idéologies !#remaniement
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 20, 2022
Pour le président du RN Jordan Bardella, « Pap Ndiaye est un militant racialiste et anti-flics ». « Sa nomination est un signal extrêmement inquiétant envoyé aux élèves français au sein de l'Education nationale, déjà minée par le communautarisme. Avec ce #remaniement, Emmanuel Macron accélère la dislocation de la Nation ».
« Emmanuel Macron avait dit qu'il fallait déconstruire l'Histoire de France. Pap Ndiaye va s'en charger », a réagi l'autre candidat d'extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour.
18h30 - Gouvernement : la surprise Dupond-Moretti
Contre toute attente, Eric Dupond-Moretti conserve le portefeuille de garde des Sceaux, dans le gouvernement d'Elisabeth Borne.
18h25 - Législatives : Guillaume Peltier finalement candidat
Après avoir hésité, Guillaume Peltier, ex-LR ayant rallié Eric Zemmour à la présidentielle, a annoncé qu'il se présenterait aux élections législatives pour Reconquête dans sa circonscription de Loir-et-Cher.
« Alors que la composition du nouveau gouvernement illustre une énième prime aux carriéristes et aux opportunistes, je veux démontrer qu'il subsiste des hommes politiques épris de convictions », a affirmé le député sortant de ce département dans une interview au « Figaro ».
18h20 - Sylvie Retailleau fait son entrée au gouvernement
En nommant la présidente de l'université Paris-Saclay Sylvie Retailleau à la tête du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Emmanuel Macron met symboliquement les universités au coeur de ses priorités pour l'enseignement supérieur et la recherche.
18h15 - Le trombinoscope du gouvernement
18h10 - Julien Denormandie ne sera pas au gouvernement
Julien Denormandie, sans doute l'un des ministres de l'Agriculture les plus populaires de la Ve République, a annoncé qu'il consacrerait désormais « l'essentiel de (son) énergie » à sa famille. « J'ai eu le grand honneur de servir mon pays pendant près de 10 ans, en cabinet ministériel puis en tant que membre du gouvernement », a-t-il écrit sur Twitter. Il cède sa place à l'Agriculture à Marc Fesneau, venu du ministère des Relations avec le Parlement.
Nouveau chapitre ⤵️ pic.twitter.com/QZ4auBkYHc
— Julien Denormandie (@J_Denormandie) May 20, 2022
18h00 - Damien Abad entre finalement au gouvernement
L'ex-chef de file des députés Les Républicains fait une entrée attendue dans le gouvernement d'Elisabeth Borne, où il est nommé ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées.
17h50 - Pap Ndiaye, un changement radical à l'Education
Le nouveau ministre de l'Education nationale va devoir s'atteler au « chantier majeur » dessiné par Emmanuel Macron pendant la campagne. Plusieurs réformes particulièrement sensibles sont sur la table.
17h30 - Plusieurs membres du gouvernement réagissent à leur nomination
Merci à @EmmanuelMacron et à @Elisabeth_Borne pour leur confiance renouvelée. C'est avec enthousiasme et engagement que je poursuis mon travail au service des Françaises et des Français.
— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) May 20, 2022
Mes priorités : emploi, souveraineté industrielle et lutte contre l'inflation.
Merci @EmmanuelMacron et @Elisabeth_Borne pour cette promotion qui m'honore. Je suis fier de défendre notre engagement européen, pour la France 🇫🇷🇪🇺
— Clement Beaune (@CBeaune) May 20, 2022
Merci @EmmanuelMacron et @Elisabeth_Borne pour cette promotion qui m'honore. Je suis fier de défendre notre engagement européen, pour la France 🇫🇷🇪🇺
— Clement Beaune (@CBeaune) May 20, 2022
Merci @EmmanuelMacron et @Elisabeth_Borne pour cette promotion qui m'honore. Je suis fier de défendre notre engagement européen, pour la France 🇫🇷🇪🇺
— Clement Beaune (@CBeaune) May 20, 2022
17h15 - Elisabeth Borne invitée du 20 heures de TF1
La nouvelle Première ministre sera l'invitée du journal de 20 heures de TF1, quelques heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, a annoncé la chaîne de télévision.
Elle « répondra en exclusivité aux questions d'Anne-Claire Coudray en direct sur le plateau de TF1 », a indiqué la première chaîne dans un communiqué.
16h15 - La composition du nouveau gouvernement
LES MINISTRES
> Bruno Le Maire reste à Bercy, et conserve son poste de ministre de l'Economie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique
> Gérald Darmanin reste en poste au ministère de l'Intérieur
Lire aussi :
> Catherine Colonna, actuelle ambassadrice de France à Londres, devient ministre de l'Europe et des Affaires étrangères
> Eric Dupond-Moretti reste en poste au ministère de la Justice
> Amélie de Montchalin devient ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires
> Pap Ndiaye, actuel directeur du Musée de l'Histoire de l'immigration, devient ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse
> Sébastien Lecornu, actuel ministre des Outre-mer, devient ministre des Armées.
> Brigitte Bourguignon devient ministre de la Santé et de la Prévention
> Olivier Dussopt, actuel ministre chargé des Compte publics, devient ministre du Travail, du Plein-Emploi et de l'Insertion
> Damien Abad, député de l'Ain, devient ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées
> Sylvie Retailleau, présidente de l'université Paris Saclay, devient ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
> Marc Fesneau, actuel ministre des Relations avec le Parlement, devient ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
> Stanislas Guerini, délégué général de La République en Marche, devient ministre de la Transformation et de la Fonction publiques
> Yaël Braun-Pivet, députée des Yvelines, devient ministre des Outre-mer
> Rima Abdul-Malak, conseillère chargée de la Culture et des médias auprès d'Emmanuel Macron, devient ministre de la Culture
> Agnès Pannier-Runacher, actuellement chargée de l'Industrie, devient ministre de la Transition énergétique
> Amélie Oudéa-Castéra devient ministre des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques
LES MINISTRE DELEGUES
> Olivier Véran, actuel ministre de la Santé, sera chargé des Relations avec le Parlement et de la Vie démocratique
> Isabelle Rome devient ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances
> Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, quitte son poste pour devenir ministre délégué aux Comptes publics.
> Christophe Béchu devient ministre délégué aux Collectivités territoriales
> Franck Riester reste chargé du Commerce extérieur et de l'attractivité
> Clément Beaune conserve ses attributions aux Affaires européennes mais aura désormais le titre de ministre délégué
LES SECRETAIRES D'ETAT
> Olivia Grégoire, jusqu'ici secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale, solidaire et responsable, devient porte-parole du gouvernement.
> Justine Bénin devient secrétaire d'Etat chargée de la Mer
> Charlotte Caubel devient secrétaire d'Etat en charge de l'Enfance
> Chrysoula Zacharopoulou devient secrétaire d'Etat chargée du développement, de la francophonie et des partenariats internationaux
Retrouvez l'annonce du gouvernement en vidéo
15h30 - Le nouveau gouvernement sera dévoilé à 16h15
La composition du gouvernement d'Elisabeth Borne sera annoncée à 16h15 par Alexis Kohler depuis le perron de l'Elysée, a fait savoir la présidence de la République dans un communiqué.
14h30 - Législatives : chez les macronistes et à gauche, des dissidents en pagaille
Les candidats ont jusqu'à 18 heures pour déposer en préfecture leur déclaration signée. D'ores et déjà, la majorité présidentielle comme la Nouvelle union populaire peuvent constater que plusieurs de leurs candidats devront faire face à d'autres prétendants dissidents.
13h29 - Législatives : comment élit-on les députés ?
Uninominal, majoritaire et à deux tours… Le mode de scrutin des législatives ressemble fortement à celui de la présidentielle. Mais les règles de qualification en font des élections à part. Explications.
12h48 - Législatives : François Hollande ne sera pas candidat
La maire de Tulle Annick Taysse, très proche de François Hollande, a annoncé sa candidature ce vendredi matin. France Bleu Limousin a appris par son entourage que l'ex-président de la République soutenait officiellement cette candidature et ne serait donc pas candidat.
12h15 - Paris Habitat demande au député Jérôme Lambert de rendre son logement social
Selon « Mediapart », le député socialiste de Charente, qui n'a pas été investi par la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) et qui se présente en candidat dissident, vit dans un logement à loyer intermédiaire (PLI) du parc social de Paris Habitat, d'une surface de 95 m2 pour 971 euros par mois (hors charges). Loin du prix d'un logement dans le marché privé, estimé autour de 2.300 euros.
« Informé de la situation du député Jérôme Lambert, Paris Habitat a demandé aussitôt à celui-ci de restituer son logement », écrit Eric Pliez, le maire du 20e arrondissement de Paris.
Informé de la situation du député @jeromelambert16 , @Paris_Habitat a demandé aussitôt à celui-ci de restituer son #logement. Le logement social doit être réservé à celles et ceux qui en ont réellement besoin. Nous y veillerons à Paris Habitat avec un renfort des contrôles.
— Eric Pliez (@EricPliez) May 20, 2022
11h42 - Hôpitaux : Marine Le Pen demande des « mesures d'urgences »
Accès filtrés et fermetures en cascade : la pénurie de soignants aux urgences vire à la « catastrophe », avec déjà 120 services contraints de limiter leur activité ou s'y préparant, prélude pour certains d'un été « atroce », selon une liste établie par l'association Samu-Urgences de France (SUdF) et que l'AFP s'est procurée. « Où sont passés Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ? Des mesures d'urgence doivent être prises sans attendre ! », a réagi sur Twitter Marine Le Pen.
On apprend par l'AFP que 120 services d'urgence sont en train en ce moment de limiter leur activité, faute de soignants. Où sont passés Emmanuel Macron et Elisabeth Borne ? Des mesures d'urgence doivent être prises sans attendre !
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) May 20, 2022
11h13 - Législatives : clôture du dépôt de candidature ce soir
Les candidats aux élections législatives doivent déposer leur dossier en préfecture avant ce vendredi 18 heures. Les partis sont donc dans la dernière ligne droite pour faire des ajustements quant à leurs investitures.
10h47 - Promesse d'un « dividende salarié » : « une idée incongrue » ?
La piste du dividende salarié a été la dernière idée à la mode pendant la campagne présidentielle, dénonce l'économiste Jean-Charles Simon. Pourtant, il n'y a pas de problème de partage de la valeur en France. Comme si les dividendes étaient une injustice à corriger et qu'ils enrichissaient indûment l'actionnaire.
10h18 - Edouard Philippe écarte toute rivalité avec Emmanuel Macron
Dans un épisode de « Complément d'enquête » diffusé cette nuit, l'ex-Premier ministre a défendu avoir été « d'une loyauté qu'il revendique » vis-à-vis du président de la République. Edouard Philippe a affirmé être toujours « loyal au Président », même s'il « n'est pas comme le Président ». « On n'est pas identiques, on n'a pas la même histoire, on ne pense pas sur tous les sujets exactement la même chose, mais où voudriez-vous que ce soit possible ? », a poursuivi le maire du Havre, à qui l'on prête l'ambition de succéder à Emmanuel Macron en 2027.
🗣️ "Le Premier ministre n'est pas le rival du Président de la République. J'ai été d'une loyauté que je revendique."
— Complément d'enquête (@Cdenquete) May 19, 2022
Edouard Philippe se défend de toute rivalité envers Emmanuel Macron#ComplementDenquete pic.twitter.com/1SN6vBeWrD
10h04 - Législatives : le programme de la Nupes est « historique par son ampleur et notre ambition », affirme Clémence Guetté (LFI)
La responsable du programme de Jean-Luc Mélenchon a expliqué sur Sud Radio que le programme de la Nouvelle union populaire avait été réalisé « en trois semaines avec quatre partenaires politiques qui avaient des candidats à l'élection présidentielle ». « On voulait un accord stratégique, politique, sur les circonscriptions mais aussi un programme ambitieux », a ajouté Clément Guetté. « L'objectif était de mettre cartes sur table pour que les gens comprennent pourquoi on n'avait pas fait campagne ensemble avant », justifiant les 33 « nuances » présentés dans le programme partagé.
[#SudRadio]🗣@Clemence_Guette : "Notre programme est historique par son ampleur et son ambition, réalisé en trois semaines avec quatre formations politiques qui avaient des candidats à la #présidentielle !" #NUPES #législatives2022
— Sud Radio (@SudRadio) May 20, 2022
📺https://t.co/uoaB6jsfGH pic.twitter.com/WFAFHdWvh5
09h51 - Emmanuel Macron « prépare la France » de Jean-Luc Mélenchon, selon Eric Zemmour
« Emmanuel Macron prépare la France de Jean-Luc Mélenchon. Ils sont tous les deux pour l'avènement de ce 'nouveau peuple' créolisé », affirme dans une interview au « Figaro » l'ancien prétendant d'extrême droite à l'Elysée, qui fut éditorialiste dans ce journal. « Seulement, Jean-Luc Mélenchon veut en accoucher par la révolution. Quand Emmanuel Macron veut l'engendrer par attentisme et fatalisme démographique. Il y a une différence de chronologie, mais pas d'idéologie », estime Eric Zemmour. Pour lui, l'autre candidate d'extrême droite Marine Le Pen, qui a réuni au second tour 41,45 % des voix derrière Emmanuel Macron (58,55 %), « a échoué à faire l'alliance de la droite patriote et de la gauche patriote. Sinon elle aurait gagné ».
09h37 - Législatives : la Nupes est « prête à gouverner contrairement à Elisabeth Borne », affirme Julien Bayou (EELV)
Le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts a assuré sur franceinfo qu'il n'y avait pas eu d'accord quant à la répartition des portefeuilles ministériels en cas de victoire de la Nouvelle union populaire (Nupes) aux élections législatives. La gauche est toutefois « prête à gouverner, car nous avons un programme », a défendu Julien Bayou.
09h25 - Nouveau gouvernement : « le casting importe peu », estime Olivier Faure (PS)
« Comme tous les Français, je regarderai la composition du gouvernement, mais ce casting importe peu, ce qui importe vraiment, c'est ce que fera ce gouvernement », a expliqué le Premier secrétaire du Parti socialiste sur Europe 1. « Maintenant que vous connaissez le programme de la Nouvelle union populaire, j'aimerais qu'on connaisse aussi le programme de cette majorité qui avance complètement masquée », a ajouté Olivier Faure.
Olivier Faure sur la composition du gouvernement : "Ce casting importe peu, ce qui importe vraiment, c'est ce que fera ce gouvernement"#Europe1 pic.twitter.com/SCa6zR0H2N
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) May 20, 2022
09h14 - Réforme des retraites : pas « l'urgence des urgences, mais il faut le faire », selon Geoffroy Roux de Bézieux (Medef)
Le président du Medef a estimé sur France Inter qu'il fallait « faire rapidement » une réforme des retraites « après les élections législatives ». « On est un des pays d'Europe qui travaille le moins dans la durée de la vie, or c'est la quantité de travail qui crée la richesse, il n'y a pas 36 solutions », a affirmé Geoffroy Roux de Bézieux. « Il faut être intelligents, nous, on a un travail à faire sur l'emploi des seniors, il faut aussi prendre en compte le fait que des gens ont commencé à travailler plus tôt et que des métiers usent plus que d'autres », a-t-il ajouté.
.@GeoffroyRDB : "Je ne dirais pas que rehausser l'âge de la retraite est l'urgence des urgences, mais il faut le faire. On est l'un des pays en Europe qui travaille le moins dans la durée de la vie, or c'est la quantité de travail qui crée la richesse." #le79Inter pic.twitter.com/2cbL2XhAi3
— France Inter (@franceinter) May 20, 2022
09h01 - Il n'y aura pas d'écologistes dans le futur gouvernement, assure Julien Bayou (EELV)
« N'importe quel ministre de l'Ecologie serait condamné à la figuration car ce gouvernement est simplement la continuité de l'inaction climatique », a estimé sur franceinfo le secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts. « Ils n'ont rien fait, la France est bonnet d'âne en matière de développement des énergies renouvelables, il n'y a rien à attendre de ce gouvernement », a expliqué Julien Bayou, qui ne « croit pas » que Yannick Jadot ait été approché par la majorité présidentielle et assure qu'il est « en soutien » à la Nupes malgré son silence.
Il n'y aura pas d'écologiste dans le nouveau gouvernement, confirme Julien Bayou, secrétaire national d'EELV. "N'importe quel ministre de l'Ecologie serait condamné à la figuration parce que ce gouvernement, c'est uniquement la continuité d'une inaction climatique." pic.twitter.com/3xn1Ya1f8s
— franceinfo (@franceinfo) May 20, 2022
08h54 - Législatives : en cas de victoire de la Nupes, la première mesure de Jean-Luc Mélenchon Premier ministre sera de bloquer les prix
Sur BFMTV, le candidat Insoumis aux législatives Manuel Bompard a indiqué que « le sujet urgent aujourd'hui est la problématique de l'explosion des prix ». « La mesure immédiate, urgente, rapide, qui nécessite juste la signature d'un décret, c'est le blocage des prix », a-t-il expliqué. « On les bloquera autant que nécessaire, c'est forcément une mesure transitoire », a ajouté Manuel Bompard.
Si Jean-Luc Mélenchon devient Premier ministre, sa première mesure sera "le blocage des prix des produits de première nécessité" (@mbompard) pic.twitter.com/5pyDDqHO1Y
— BFMTV (@BFMTV) May 20, 2022
08h47 - Prix de l'essence : « il y a un coût à aller travailler », reconnaît Geoffroy Roux de Bézieux (Medef)
Le président du Medef a renouvelé sur France Inter sa proposition de « laisser la possibilité aux chefs d'entreprise de distribuer des chèques essence défiscalisés, désocialisés, pour les gens qui viennent de loin ». « Dans les difficultés de recrutement qu'on a, il y a des tas de raison, mais il y a aussi le coût d'aller travailler qui est le coût pour se déplacer », a estimé Geoffroy Roux de Bézieux. « Il ne faut pas que le travail ne paye pas », a-t-il poursuivi.
.@GeoffroyRDB : "Il y a un coût à aller travailler, notamment sur la voiture. On a fait une proposition : laisser la possibilité aux chefs d'entreprise de distribuer des chèques essence défiscalisés." #le79Inter pic.twitter.com/aU8wXhRhSX
— France Inter (@franceinter) May 20, 2022
08h39 - Nupes : Olivier Faure (PS) veut « faire peser la dette » sur « les multinationales » plutôt que « sur les chômeurs, sur les retraites »
Le Premier secrétaire du Parti socialiste a déclaré sur Europe 1 qu'Emmanuel Macron « fait peser le quoiqu'il en coûte sur les chômeurs, avec la réforme de l'assurance-chômage, sur les retraites, c'est la réforme de l'âge légal de départ à 65 ans ». « Nous, nous avons la volonté de faire peser cette dette sur les multinationales qui font des bénéfices gigantesques sur notre territoire mais ne paient pas d'impôts », a expliqué Olivier Faure.
Olivier Faure : "Le quoiqu'il en coûte Macron le fait peser sur les chômeurs, sur les retraites (...) Nous voulons faire peser la dette sur les multinationales, (...) prendre l'argent où il se trouve plutôt que dans les poches des classes moyennes et populaires"#Europe1 pic.twitter.com/SZlg2pACgU
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) May 20, 2022
08h26 - Union européenne : « non, l'Espagne et le Portugal n'ont pas désobéi », répond une eurodéputée socialiste portugaise à Jean-Luc Mélenchon
Alors que la Nouvelle union populaire (Nupes) a annoncé qu'elle « désobéirait » aux traités européens qui l'empêcheraient d'appliquer son programme en cas de victoire aux élections législatives, Jean-Luc Mélenchon cite à l'envi l'Espagne et le Portugal qui ont selon lui fait de même en modifiant les règles concernant le prix de l'électricité. « Les gouvernements portugais et espagnols ont fait des propositions à la Commission, ont négocié, ont trouvé une solution acceptable qui va servir les citoyens », a répondu dans un tweet l'eurodéputée socialiste portugaise Margarida Marques, relayé par l'eurodéputé français de la majorité présidentielle Pascal Canfin.
La réponse de la vice présidente socialiste portugaise au Parlement 🇪🇺 à @JLMelenchon. Non le Portugal et l'Espagne ( deux gouvernements socialistes) n'ont pas desobei! @Renaissance_UE https://t.co/VSErpK7UT1
— Pascal Canfin (@pcanfin) May 20, 2022
08h14 - Philippe Juvin à la « même position » que Damien Abad sur les relations LR-majorité mais « a fait un choix différent »
L'ex-candidat à la primaire des Républicains a estimé sur Public Sénat que Damien Abad avait « bien fait de clarifier les choses » en démissionnant de son poste de président du groupe à l'Assemblée nationale. « J'ai eu au sein du comité stratégique une position similaire - je crois que dans une situation d'extrême crise les partis de gouvernement doivent trouver des accords entre eux - mais j'ai fait un choix différent, je suis resté chez Les Républicains », a ajouté Philippe Juvin.
« Je reste aux Républicains, je ne passe pas dans la majorité présidentielle. On me l'a proposé, j'ai eu des appels », a d'ailleurs confirmé Philippe Juvin. « Je suis très minoritaire à LR, c'est sûr. Je pense qu'il faut des partis d'opposition raisonnables dans une démocratie », a-t-il estimé.
Sûr qu'Emmanuel Macron aura « une majorité très large » à l'Assemblée nationale, le maire de La Garenne Colombes a jugé que « la vraie question » était le parti qui arriverait en seconde position, étant donné qu'il aura de facto la présidence de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. « Je pense que pour le pouvoir d'achat, pour la bonne santé de l'économie, il vaut mieux que ce soit Les Républicains », a-t-il ajouté, « pour un équilibre des pouvoirs raisonnables ».
.@damienabad se met en retrait de LR : "J'ai eu au sein du comité stratégique une position similaire à la sienne. Je crois que dans une situation d'extrême crise, les partis de gouvernement doivent trouver un accord entre eux", estime @philippejuvin #BonjourChezVous pic.twitter.com/ZAxptP6GI7
— Public Sénat (@publicsenat) May 20, 2022
08h03 - Législatives : bien qu'investi par la majorité, Thierry Solère renonce à se présenter
Le député sortant des Hauts-de-Seine ne briguera pas un troisième mandat dans la IXe circonscription. « Après dix années au Parlement, il est désormais temps pour moi de poursuivre cet engagement politique sous une forme nouvelle », a déclaré Thierry Solère au « Parisien » , alors qu'il est officiellement investi par la majorité présidentielle.
07h55 - « Il y a moins de suspense autour du transfert de Damien Abad que de Mbappé », ironise Julien Aubert (LR)
Le député Les Républicains du Vaucluse a estimé sur franceinfo que le départ du président du groupe à l'Assemblée nationale est « un coup dur pour la politique », « c'est la crédibilité générale de la politique qui est affectée ». Voyant sa démission comme « une bonne nouvelle » pour les candidats LR aux élections législatives, Julien Aubert a déclaré que « tout le monde aura bien compris que cette décision est liée à la formation du gouvernement ».
Démission de Damien Abad de la présidence des LR : "Tout le monde aura bien compris que cette décision est liée à la formation du gouvernement. Il y a moins de suspense autour du transfert de Damien Abad que de Mbappé", ironise Julien Aubert, député du Vaucluse. pic.twitter.com/9awt7kddFY
— franceinfo (@franceinfo) May 20, 2022
07h44 - Comment le gouvernement peut aller encore plus loin pour isoler les logements
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la quasi-totalité des logements devra avoir été rénovée de façon performante. Si elle veut y parvenir, la France doit se doter d'une vision stratégique nationale pour planifier ses politiques sur dix à quinze ans, prônent l'Ademe et l'Iddri dans un rapport.
07h35 - « J'espère que Damien Abad a honte », réagit Aurélien Pradié après la démission du président du groupe LR à l'Assemblée
Le président du groupe Les Républicains à l'Assemblée nationale a annoncé hier sa démission et sa mise en retrait du parti après y avoir été poussé par ses collègues en raison de sa proximité avec la majorité présidentielle. « Où est l'honneur quand on trompe et trahit la confiance de tous, pour une gamelle ? La vie politique n'exonère pas des valeurs de la vie », a réagi sur Twitter le secrétaire général de LR Aurélien Pradié.
Pour être respecté, il faut être respectable. Pour respecter la Politique, il faut qu'elle soit respectable. Où est l'honneur quand on trompe et trahit la confiance de tous, pour une gamelle ? La vie politique n'exonère pas des valeurs de la vie. J'espère que Damien Abad a honte.
— Aurélien Pradié (@AurelienPradie) May 19, 2022
07h24 - Le « versement à la source » des aides sociales profiterait à de nombreux seniors pauvres
En 2016, plus de 320.000 seniors qui auraient pu bénéficier de ce minimum social ne l'ont pas demandé, perdant ainsi 205 euros par mois en moyenne. Souvent, ces assurés sont devenus éligibles à la suite d'un veuvage ou d'une revalorisation du barème. Mais ils ne le savent pas ou n'osent pas faire la démarche.
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Retraite : la moitié des bénéficiaires potentiels du minimum vieillesse n'y ont pas recours
07h15 - Le nouveau gouvernement annoncé ce vendredi après-midi
La présidence de la République a fait savoir que la nouvelle équipe gouvernementale serait rendue publique ce vendredi après-midi. Le premier Conseil des ministres du gouvernement d'Elisabeth Borne aura lieu lundi prochain. D'ici là, se dérouleront les cérémonies de passation de pouvoir dans les ministères entre les sortants et les nouveaux arrivants.
Alors que les oppositions ont reproché depuis plusieurs jours à Emmanuel Macron de prendre trop de temps, Elisabeth Borne a justifié le délai hier en affirmant que c'était la condition pour avoir « la meilleure équipe ». Egalement interpellé sur les délais, Emmanuel Macron a pour sa part souligné que la formation d'un gouvernement nécessitait « du temps, des échanges de fond […] donc autant de temps qu'utile et nécessaire ».
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