Le président du jury Vincent Lindon, au centre, pose avec les membres du jury Ladj Ly, de gauche à droite, Deepika Padukone, Asghar Farhadi, Rebecca Hall, Noomi Rapace, Joachim Trier, Jasmine Trinca et Jeff Nichols à leur arrivée à la cérémonie d’ouverture et à la première du film « Final Cut » au 75e festival international du film, à Cannes, dans le sud de la France, le mardi 17 mai 2021.
Live terminé

Cannes 2022 : revivez la cérémonie d’ouverture de la 75e édition du Festival

L’édition 2022 du Festival de Cannes s’est ouverte mardi soir. Vingt et un films sont en compétition pour succéder à « Titane », Palme d’or de la Française Julia Ducournau en 2021, et seront départagés par un jury présidé par Vincent Lindon.

Tout le live

Le 17/05 à 20:38

Ce direct consacré à la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes est désormais terminé, merci à tous de l’avoir suivi

Vous pourrez retrouver les critiques des films en compétition dans notre rubrique spéciale, mais aussi des interviews de membres du jury, d’acteurs ou de réalisateurs, ainsi que les analyses de nos journalistes et, bien sûr, les récits qui seront faits du Festival lors des dix prochains jours, jusqu’à l’annonce du palmarès final. Excellente soirée à tous !

Le 17/05 à 20:16

Les films en compétition officielle

  • Holy Spider, d’Ali Abbasi (Danemark, Iran)
  • Les Amandiers, de Valeria Bruni Tedeschi (France)
  • Crimes of the Future (Les Crimes du futur), de David Cronenberg (Canada)
  • Tori et Lokita, de Jean-Pierre et Luc Dardenne (Belgique)
  • Des étoiles à midi, de Claire Denis (France)
  • Frère et sœur, d’Arnaud Desplechin (France)
  • Close, de Lukas Dhont (Belgique)
  • Armageddon Times, de James Gray (Etats-Unis)
  • Broker, de Hirokazu Kore-eda (Japon)
  • Nostalgia, de Mario Martone (Italie)
  • R.M.N., de Cristian Mungiu (Roumanie)
  • Triangle of Sadness (Le Triangle de la tristesse), de Ruben Ostlund (Suède)
  • Decision to Leave, de Park Chan-wook (Corée du Sud)
  • Showing Up, de Kelly Reichardt (Etats-Unis)
  • Leila’s Brothers, de Saeed Roustaee (Iran)
  • Boy From Heaven, de Tarik Saleh (Suède, Egypte)
  • Pacification, de Aldbert Serra (France, Espagne, Allemagne, Portugal)
  • Un petit frère, de Léonor Seraille (France)
  • La Femme de Tchaïkovski, de Kirill Serebrennikov (Russie)
  • Hi-Han (Eo), de Jerzy Skolimowski (Pologne)
  • Le Otto Montagne (Les Huit Montagnes), de Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch (Italie, Belgique, France)

Le 17/05 à 20:10

Qui pour succéder à « Titane », de Julia Ducournau, Palme d’or en 2021 ?

La compétition commence demain. Vingt et un films sont en lice pour succéder au film de la Française, deuxième réalisatrice couronnée dans l’histoire de Cannes. Quand jury et sections parallèles tendent désormais à la parité, la compétition n’offre toujours qu’une place réduite aux réalisatrices : cinq sont en lice, dont Claire Denis, qui retrouve Robert Pattinson pour Stars at Noon.

Parmi les cinéastes attendus, de 30 à 84 ans : David Cronenberg (Crash), qui promet une nouvelle fois de secouer le public avec Les Crimes du futur ou James Gray (Ad Astra) qui présentera Armageddon Time, dans le New York des années 1980, en pleine ascension de la famille Trump.

Plusieurs réalisateurs déjà couronnés sont en lice : les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne avec Tori et Lokita, le plus grinçant des cinéastes suédois, Ruben Östlund avec Triangle of Sadness, le Japonais Hirokazu Kore-eda, qui a, cette fois, tourné Broker avec la star sud-coréenne de Parasite, Song Kang-ho, ainsi que le Roumain Cristian Mungiu avec son dernier film, RMN.

Au-delà de la compétition, toujours pas ouverte aux plates-formes, fans comme cinéphiles devraient se régaler avec des dizaines d’œuvres très attendues : nouveau film de George Miller, très loin a priori de ses Mad Max (Trois Mille Ans à t’attendre, avec Idriss Elba et Tilda Swinton), retour de Marco Bellocchio sur les années de plomb en Italie, l’as espagnol du polar Rodrigo Sorogoyen ou les passages à la réalisation de Lee Jung-jae, star de Squid Game et Jesse Eisenberg (The Social Network).

Lire aussi : Le Festival de Cannes 2022 dévoile une sélection très prometteuse

Le 17/05 à 20:07

La cérémonie est terminée, place au film d’ouverture de cette 75ᵉ édition

Lire aussi : Festival de Cannes 2022 : avec « Coupez ! », Michel Hazanavicius signe une ode plaisante à l’amateurisme

Le 17/05 à 20:05

L’actrice Julianne Moore déclare officiellement l’ouverture du Festival de Cannes

L’actrice Julianne Moore durant la 75e cérémonie du Festival de Cannes.

Le 17/05 à 20:03

« Est-ce que le cinéma va se taire ? », lance Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien poursuit, en parlant des victimes de la guerre, des horreurs de Boutcha, du siège de Marioupol, et s’adresse directement aux représentants du 7e art présents dans la salle.

Des centaines de personnes meurent tous les jours. Ils ne vont pas se relever après le clap de fin. […] Est-ce que le cinéma va se taire, ou est-ce qu’il va en parler ? S’il y a un dictateur, s’il y a une guerre pour la liberté, de nouveau, tout dépend de notre unité. Alors, est-ce que le cinéma peut rester hors de cette unité ? […] Il faut un nouveau Chaplin qui prouvera que, de nos jours, le cinéma n’est pas muet.

Je dis à tous ceux qui m’entendent : ne désespérez pas, la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront. Nous devons gagner cette victoire et nous avons besoin de cinéma qui assurera que cette fin soit, chaque fois, du côté de la liberté.

Le 17/05 à 20:02
Vue du public devant la cérémonie d'ouverture du Festival de Cannes.
L'actrice américaine Julianne Moore est venue donner le mot de la fin de la cérémonie d'ouverture.
Le 17/05 à 19:54 L’essentiel

Zelensky appelle le cinéma à « ne pas être muet »

Le président ukrainien s’appuie sur le film de Charlie Chaplin, Le Dictateur, pour appeler le cinéma à ne pas « être muet » face à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine.

On aurait pu croire que tout le monde avait compris qu’on peut conquérir les gens par la beauté en les réunissant devant les écrans et non pas par la laideur, en les réunissant dans des abris aériens. On aurait pu croire que tout le monde avait compris que l’horreur de guerre de grande envergure qui peut embraser l’ensemble du continent n’aurait aucune suite. Mais de nouveau, à l’époque comme maintenant, il y a un dictateur. De nouveau il y a une guerre pour la liberté. De nouveau, le cinéma ne doit pas être muet.

Le 17/05 à 19:44

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, prend la parole au Festival de Cannes

Après que Virginie Efira a rappelé l’histoire du Festival de Cannes, dont la « force a toujours été de faire corps avec l’histoire ». « Aujourd’hui, alors que nous célébrons sa 75e édition, les réalisateurs ukrainiens, les cinéastes dissidents russes y ont leur place », a-t-il déclaré avant d’annoncer la prise de parole de Volodymyr Zelensky, « parce qu’il y a des réalités qui écrasent tout et qui s’imposent à nous, parce qu’il y a des voix que nous nous devons d’écouter ».

Le président ukrainien prend la parole depuis Kiev, par écran interposé. Il est longuement applaudi par une salle debout.

Discours du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au Festival de Cannes.
Le 17/05 à 19:42

Une 75ᵉ édition sur fond de guerre en Ukraine

L’onde de choc de la guerre déclenchée par l’invasion russe en Ukraine n’a pas épargné le premier festival international de cinéma. « Nous allons faire tous ensemble un grand festival, on va penser beaucoup au cinéma, mais sans jamais cesser de penser à l’Ukraine », a assuré Thierry Frémaux, délégué général du Festival.

Deux générations de cinéastes ukrainiens seront présentes, avec l’habitué Sergei Loznitsa pour The Natural History of Destruction, sur la destruction des villes allemandes par les Alliés pendant la seconde guerre mondiale, mais aussi le jeune Maksym Nakonechnyi pour Bachennya Metelyka (Un certain regard). Le Festival a par ailleurs ajouté la semaine dernière en sélection le film posthume du réalisateur lituanien Mantas Kvedaravicius, tué début avril à Marioupol. Mariupolis 2, qui « donne à voir la vie qui continue sous les bombes et dévoile des images aussi tragiques que porteuses d’espoir », selon le Festival, sera projeté les 19 et 20 mai.

Peu de professionnels russes sont attendus, le Festival ayant annoncé dès l’invasion de l’Ukraine qu’il n’accueillerait pas de « délégations » officielles ou de structures liées au gouvernement. Alors que la compétition débutera mercredi avec le dernier film de Kirill Serebrennikov, devenu symbole des artistes russes en rupture avec le régime, M. Frémaux a cependant assuré qu’il voulait « faire la part des choses » et soutenir « les Russes qui prennent des risques à résister » tout en affichant « un soutien absolu et non négociable au peuple ukrainien ».

Le 17/05 à 19:41

Forest Withaker reçoit une Palme d’or d’honneur

Forest Whitaker reçoit la Palme d'or d’honneur des mains du président du Festival de Cannes, Pierre Lescure.

L’acteur de 60 ans reçoit ce prix honorifique pour sa carrière, marquée par un Oscar pour son interprétation d’Amin Dada, le dictateur ougandais, dans Le Dernier Roi d’Ecosse (2007), ou par son rôle de tueur chez Jim Jarmusch dans Ghost Dog (1999). Le comédien américain, également à la tête d’une association caritative qui lutte contre la pauvreté, du Soudan du Sud au Mexique en passant par la Seine-Saint-Denis, est un habitué de la Croisette, où il a obtenu un prix d’interprétation en 1988 pour Bird, de Clint Eastwood.

La Palme d’or va « à la fois à l’artiste, au cinéaste, à l’ambassadeur de l’Unesco, bref, à un citoyen du monde », a déclaré Pierre Lescure, président du Festival, au moment de remettre la récompense.

Le 17/05 à 19:38

« La culture est le centre de la société et elle en sera le vestige », déclare Vincent Lindon

Vincent Lindon prend la parole sur scène.

Visiblement ému, Vincent Lindon, président du jury de cette édition du Festival de Cannes, prend la parole sur scène pour un discours engagé. Il s’est dit « ému, fier et bouleversé de conduire ce jury exceptionnel ».

« Il serait sans doute logique, ou en tout cas humain, de laisser éclater ma joie d’être devant vous ce soir pour présider la 75e édition d’un festival hors normes, le plus grand festival de cinéma du monde, de célébrer l’événement et de jouir sans entraves de l’honneur qui m’est fait. Mais en ai-je le droit ? », s’est-il interrogé alors que cette édition du Festival de Cannes se déroule après deux ans de pandémie et en pleine guerre en Ukraine.

Ne devrait-on pas évoquer depuis cette tribune, qui concentre pour un temps tous les regards du monde, les tourments d’une planète qui saigne, qui souffre, qui étouffe et qui brûle dans l’indifférence des pouvoirs ? Oui, sans doute. Mais que dire, sinon de neuf ou au moins d’utile ? (…) Doit-on user de sa notoriété, aussi modeste soit-elle, pour porter haut et fort la parole des sans voix ? Ou, au contraire, refuser d’exprimer publiquement notre position dans des domaines où nous n’avons ni légitimité et compétence particulière ? Je n’ai pas la réponse.

Le président du jury du Festival de Cannes a ensuite rendu hommage à la culture, un « grand tout essentiel ». « La culture n’est pas une aimable excroissance ni un futile ornement de la société. Elle n’est pas en marge. Elle en est le centre et en sera le vestige », a-t-il affirmé. Evoquant l’histoire du Festival de Cannes, « né d’une volonté de lutte contre un fascisme qui avait dénaturé le cinéma européen », il a rappelé le rôle du Festival :

Ces sélections ont retenu des films dont l’ambition n’était pas seulement à remplir les salles. C’est la fonction du Festival de Cannes, c’est sa gloire. C’est cette ligne inflexible, artistique et citoyenne qui rend nécessaire ce qui, sans cela, serait obscène : projeter des images radieuses, en sur-impression de scènes abominables qui nous parviennent d’une Ukraine héroïque, et martyrisée ; ou bien ensevelir sous la Mélodie du bonheur les massacres silencieux qui s’abattent sur le Yémen ou le Darfour.

Pour conclure, une question : pouvons-nous faire autre chose qu’utiliser le cinéma, cette arme d’émotion massive, pour réveiller les consciences et bousculer les indifférences ? Je ne l’imagine pas.

Le 17/05 à 19:26
Le réalisateur norvégien et membre du jury de la sélection officielle Joachim Trier arrive sur scène.
Le 17/05 à 19:24

Virginie Efira accueille les membres du jury sur scène

Retour à Cannes pour Vincent Lindon – acteur épatant, beau parleur, performeur surréel à l’occasion. Après un prix d’interprétation pour La Loi du marché (2015), de Stéphane Brizé, et le triomphe de la Palme d’or décernée au beau et sulfureux Titane (2021), de Julia Ducournau, il embarque cette fois-ci comme président du jury de l’édition 2022. C’est à lui que reviendra la tâche de remettre, cette année, la prestigieuse Palme d’or.

Vincent Lindon succède ainsi au cinéaste américain Spike Lee (2021), au réalisateur, scénariste et producteur mexicain Alejandro Gonzalez Iñarritu (2019) et à l’actrice australienne Cate Blanchett (2018). Il faut remonter à 2009 pour trouver une personnalité française à la présidence du jury, en la personne d’Isabelle Huppert.

A ses côtés, huit jurés : quatre femmes et quatre hommes. Parmi eux, l’actrice et réalisatrice anglo-américaine Rebecca Hall (Vicky Cristina Barcelona), l’actrice et productrice indienne Deepika Padukone (Piku) la Suédoise Noomi Rapace (Millenium), ou encore les réalisateurs Asghar Farhadi, Ladj Ly (Les Misérables, prix du jury 2019) et Joachim Trier (Julie en 12 chapitres, prix d’interprétation féminine en 2021).

Lire aussi : Au Festival de Cannes, Vincent Lindon présidera un jury parfaitement paritaire

Le 17/05 à 19:23

Forest Whitaker salue le « pouvoir du cinéma » et les artistes « porte-flambeaux qui content les récits de l’humanité »

« C’est un honneur d’être parmi vous aujourd’hui pour célébrer le pouvoir du cinéma », commence l’acteur américain, qui doit recevoir ce soir une Palme d’or d’honneur pour sa carrière. Invité sur scène par Virginie Efira, il rend hommage aux artistes qui jouent le rôle de « porte-flambeaux » contant « les récits de l’humanité » :

Au cours des deux dernières années, certains d’entre nous ont perdu des proches à cause de l’épidémie, ont été contraints de fuir hors de leur domicile lors d’invasions et de guerres, ont suivi des manifestations en faveur de l’égalité des droits dans le monde entier… De plus, nos vies ont changé depuis le confinement. Il nous faudra des années pour dépasser le traumatisme de ces dernières années et les cinéastes, quant à eux, relatent ces réalités-là de la vie. Ils nous aident à donner un sens au monde. Ils rendent réelle la magie de nos rêves et de notre imagination. (…) Un cinéaste partage ses rêves. Les récits de tous ces porte-flambeaux peuvent rendre nos rêves réels.

Le 17/05 à 19:14

« Oui, le cinéma est vivant », lance Virginie Efira en ouvrant la cérémonie

« Le cinéma peut-il changer le monde ? Pas sûr, mais en revanche, je suis persuadée – peut-être que vous aussi – qu’il peut bouleverser notre perception, qu’il peut l’agrandir, qu’il peut l’augmenter et qu’il peut la révolutionner, même, et que par conséquent le monde en est vraiment changé… Ce qui n’est quand même pas rien comme superpouvoir ! », commence la maîtresse de cérémonie.

Après un hommage à plusieurs grands films primés au Festival depuis des décennies, Virginie Efira évoque le film Quand passent les cigognes, qui a reçu la Palmle d’Or en 1958. « Un film russe qui dénonçait les injustices, les atrocités de la guerre », rappelle l’actrice, alors que l’ombre de la guerre en Ukraine plane sur cette 75e édition du Festival.

Son humanisme avait été salué par le jury. Le cinéma ne change peut-être pas le monde, mais s’il pouvait seulement lui servir d’exemple… Au milieu de notre nuit résiste une note d’espoir et de chance qui nous dépasse et qui nous unit. Oui, le cinéma est vivant !

Le 17/05 à 19:14
Virginie Efira sur scène lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes, le 17 mai 2022.
Le 17/05 à 19:08

Virginie Efira entre sur scène, la cérémonie d’ouverture du Festival de Cannes est ouverte

Le monde est écrit dans une langue incompréhensible. Le cinéma le traduit pour nous avec des images et des émotions. Sans cette lumière, sans ce langage commun, chacun est dans sa nuit. Chers amis, sortons de cette nuit ensemble et embrassons le monde ! Bonsoir à tous, bienvenue au 75e Festival de Cannes !

Le 17/05 à 19:06

Présider le jury du Festival, une « vraie responsabilité » pour Vincent Lindon

Sur le tapis rouge, peu avant l’ouverture officielle du Festival de Cannes 2022, Vincent Lindon s’est dit « très tendu » bien que « très heureux », décrivant un « intense moment d’émotion ». Interrogé sur son rôle de président du jury, l’acteur français a expliqué qu’il s’agissait d’une « grande responsabilité » : « Il y a des metteurs en scène, des femmes et des hommes, dont la vie va peut-être un peu changer [avec le palmarès du Festival], ce n’est pas rien de contribuer à cela. »

Vincent Lindon au Festival international du film de Cannes, mardi 17 mai 2022.  (Photo by Stefano RELLANDINI / AFP)
Le 17/05 à 19:02

L’actrice espagnole et présidente du jury de la Caméra d’or, Rossy de Palma, arrive pour assister à la projection.

Le contexte

Image de couverture : Le président du jury Vincent Lindon, au centre, pose avec les membres du jury Ladj Ly, de gauche à droite, Deepika Padukone, Asghar Farhadi, Rebecca Hall, Noomi Rapace, Joachim Trier, Jasmine Trinca et Jeff Nichols à leur arrivée à la cérémonie d’ouverture et à la première du film « Final Cut » au 75e festival international du film, à Cannes, dans le sud de la France, le mardi 17 mai 2021. Joel C Ryan / Joel C Ryan/Invision/AP

Coup d’envoi du Festival de Cannes 2022. Pour cette 75édition, qui commence, mardi 17 mai, et durera jusqu’au 28, plus de 35 000 cinéphiles et professionnels sont attendus dans la cité balnéaire de la Côte d’Azur.

Côté compétition, 21 films – et 5 réalisatrices – sont en lice pour succéder à Titane, Palme d’or de la Française Julia Ducournau en 2021, deuxième réalisatrice couronnée dans l’histoire du Festival. Ils seront départagés par un jury présidé par le Français Vincent Lindon, qui succède à Spike Lee.

Cette grand-messe du cinéma se déroule cette année à l’ombre de la guerre en Ukraine. « Nous allons faire tous ensemble un grand festival, on va penser beaucoup au cinéma, mais sans jamais cesser de penser à l’Ukraine », a assuré Thierry Frémaux, délégué général du Festival. Peu de professionnels russes sont attendus, le Festival ayant annoncé dès l’invasion de l’Ukraine qu’il n’accueillerait pas de « délégations » officielles ou de structures liées au gouvernement.

A 19 heures, la cérémonie d’ouverture sera présidée par Virginie Efira. L’actrice a prévenu qu’elle ne s’interdirait « pas de faire rire », lors de l’événement retransmis, pour la première fois, sur France 2 et par Brut. A 20 heures, le film parodique de Michel Hazanavicius, Coupez !, sera diffusé en ouverture du Festival.

Avant le début de la cérémonie, nos journalistes Sylvie Kerviel et Mathieu Macheret répondront à vos questions sur cette nouvelle édition du premier Festival international de cinéma. Quelles sont les nouveautés de cette année ? Dans quel état d’esprit les organisateurs du Festival ont-ils abordé cette 75édition, après deux ans de pandémie qui ont pesé lourd sur l’industrie du 7art et en pleine guerre en Ukraine ? Quels sont les titres en compétition officielle et les films les plus prometteurs de cette édition ? Posez-leur vos questions, ils vous répondent à partir de 18 heures.

Pour aller plus loin :

L’analyse. Le Festival de Cannes 2022 dévoile une sélection très prometteuse

L’interview. Vincent Lindon, président du jury du Festival de Cannes : « J’aime les films qui racontent un état du monde »

Le récit. Comment France Télévisions s’est emparé du Festival de Cannes

L’enquête. Le cinéma est-il mort ou vif, bousculé par les plates-formes et affaibli par le Covid ?

L’histoire. Caprices de stars, humour potache et fêtes grandioses : au Festival de Cannes, les folles années Canal

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