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Le Sud-Africain Pierre Carter devient le premier à s’élancer légalement en parapente d’un sommet de l’Everest

Jusqu’ici, trois vols avaient été enregistrés depuis le toit du monde, tous effectués sans autorisation gouvernementale.

Le Monde avec AFP

Publié le 25 mai 2022 à 04h46, modifié le 25 mai 2022 à 07h16

Temps de Lecture 1 min.

Cette photographie, prise le 15 mai 2022 et fournie par Pierre Carter, montre le parapentiste sud-africain lors de sa descente du sommet de l’Everest.

Vingt minutes à couper le souffle. « C’était un vol magnifique. Au-dessus, puis à travers et en dessous des nuages. » Pierre Carter s’est élancé la semaine dernière pour la première fois légalement près du sommet de l’Everest, la plus haute montagne du monde, pour un vol rarissime.

Le parapentiste sud-africain de 55 ans s’est envolé du col Sud de l’Everest, aux alentours de 8 000 mètres d’altitude, a précisé, mardi 24 mai, l’organisateur de l’expédition. Au total, seules vingt minutes lui ont été nécessaires pour rejoindre le village de Gorakshep, situé à 5 164 mètres.

Les conditions météorologiques l’ont dissuadé de se lancer du sommet de l’Everest, à 8 849 mètres d’altitude. « Plus vous êtes haut, plus le décollage est difficile, parce que la pression de l’air devient plus importante, et votre voile ne vole plus aussi facilement », a expliqué Peter Carter à l’Agence France-Presse (AFP).

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Cette performance est remarquable, selon Dawa Steven Sherpa, d’Asian Trekking, une société d’expéditions basée au Népal, interrogé par l’AFP : « C’est la première fois que le Népal délivre un permis de vol sur ses montagnes. » Cette expérience devrait, selon lui, inspirer plus d’un alpiniste la saison prochaine, maintenant que les autorités népalaises semblent prêtes à autoriser des vols au départ des sommets de l’Himalaya. En effet, jusqu’ici, seuls trois vols avaient été enregistrés depuis l’Everest, tous effectués sans autorisation gouvernementale.

Un habitué des exploits

Le premier, l’alpiniste et pilote français Jean-Marc Boivin, avait descendu le sommet en parapente, en 1988. En 2001, un couple français l’avait imité en tandem, un exploit répété dix ans plus tard par deux alpinistes népalais.

« Les autorités voient maintenant que cela peut stimuler l’industrie du tourisme au Népal, surtout après le Covid », a affirmé Dawa Steven Sherpa. Le pays n’a rouvert ses sommets aux alpinistes que l’année dernière, après la pandémie de Covid-19.

Carter n’en est pas à son coup d’essai. Il a commencé l’escalade à l’adolescence et s’est rapidement intéressé au parapente, discipline dans laquelle il a par la suite multiplié les exploits. Depuis 2005, il s’est envolé de cinq des sept plus hauts sommets des différents continents, en commençant par le mont Elbrouz, en Russie.

En 2016, Carter a atteint le sommet du Denali, en Alaska, mais n’a pas été autorisé à voler. Son prochain objectif serait de répéter l’exploit au sommet du mont Vinson, en Antarctique. Depuis le début de la saison, au moins trois alpinistes, dont un Russe et deux Népalais, sont morts en tentant d’escalader l’Everest.

Le Monde avec AFP

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