Que vaut Tonnerre 2 Zeus, la (presque) nouvelle attraction du parc Astérix ?

Le parc d’attractions inaugurait ce samedi une nouvelle version du mythique Tonnerre 2 Zeus, avant une montagne russe unique au monde en 2023.

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Le nouveau Tonnerre 2 Zeus au Parc Astérix.
Le nouveau Tonnerre 2 Zeus au Parc Astérix. © Thibaut Déléaz / Le Point

Temps de lecture : 3 min

Vingt-cinq ans qu'il n'avait pas changé de slip. La gigantesque statue du dieu grec Zeus qui marque l'entrée d'une des attractions phares du Parc Astérix (Plailly, Oise), dont des millions de visiteurs ont admiré le slip à fleurs en passant sous sa jupe, s'est vue affubler ce samedi 14 mai de nouveaux dessous… roses ornés de canards jaunes. Un micro-évènement pour qui ne suit pas avec attention les tendances lingeries de l'Olympe, surtout destiné à marquer une révolution pour le parc d'attractions : le mythique Tonnerre de Zeus – dites désormais Tonnerre 2 Zeus – s'est offert une seconde jeunesse, avec un tout nouveau parcours.

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Depuis son ouverture en 1997, la montagne russe en bois a toujours été placée dans le top 3 des attractions préférées des visiteurs. Mais elle avait vieilli. Alors, depuis trois ans, le parc s'affairait chaque hiver à reconstruire des morceaux du parcours. Avant la transformation finale en 2022. Nouveaux trains plus confortables, vitesse augmentée, virage incliné à 90 degrés, tunnel d'effets spéciaux et pas moins de 17 airtimes (ces moments où l'on décolle du siège). « Plus de 85 % du parcours a été modifié », précise Guy Vassel, directeur général adjoint du Parc Astérix. Un chantier à 7 millions d'euros, mené par Gravity Group, société américaine spécialisée dans ce type de coaster.

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Le retour des spectacles

Toucher à une attraction tant appréciée des visiteurs était un pari osé, reconnaît le chef adjoint gaulois, soulagé dès les premiers tours de piste : « Tout le monde nous dit que c'est génial ! » Les sièges sont effectivement plus confortables, les sensations décuplées par la vitesse, les airtimes et ce virage à 90 degrés où l'on se sent presque voler. Et pour les irréductibles à qui cela ne suffit pas, la dernière rangée du train est… à l'envers ! Comptez huit euros pour accéder à l'expérience en marche arrière (et couper la file d'attente au passage).

La saison 2022 marque aussi le grand retour des spectacles malmenés par les restrictions sanitaires ces deux dernières années. Les visiteurs retrouvent les impressionnantes et mythiques cascades de Main basse sur la Joconde – joué pour la première fois en 1996 – et découvrent quelques animations de rue et surtout une nouvelle parade, avec Astérix et Obélix bien sûr, mais aussi César et Cléopâtre. Avant un nouveau spectacle de plongeon de haut vol dès juin dans l'ancien delphinarium.

30 millions d'euros investis en 2023

La pandémie – qui a amputé deux années de suite le début de saison du parc – semble derrière et Astérix profite d'un attrait grandissant des Français pour les parcs de loisirs. La fréquentation devrait renouer avec le record de 2019 (2,3 millions), qui devrait probablement être dépassé si l'on s'en tient au démarrage en trombe. « La tendance est bonne », sourit Guy Vassel, qui se réjouit de constater que « les dépenses par visiteur sont supérieures à l'avant-Covid ». Dès l'an prochain, le parc prévoit d'ouvrir plus de jours, notamment en semaine en mai, et veut renforcer sa saison de Noël en proposant plus d'activités en intérieur, après avoir fait de sa saison d'Halloween un succès qui remplit le parc chaque année en octobre. Pour conforter sa stratégie de se muer en une destination de court séjour, Astérix réfléchit aussi à bâtir un quatrième hôtel – deux sont déjà sortis de terre en quatre ans – pour augmenter sa capacité, aujourd'hui à 450 chambres.

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Des surprises, les irréductibles Gaulois en ont encore en stock, et la prochaine pointe le bout de son rail à la lisière du parc. C'est le parcours de Toutatis, une montagne russe sur le thème du dieu gaulois prévue pour 2023. Au programme : double propulsion des trains, flèche à 50 mètres de haut, 23 airtimes – un record mondial – et quelques autres surprises. « Cela fait depuis 2012 qu'on n'avait pas ajouté d'attractions de très grande importance, depuis Oziris [une montagne russe suspendue, NDLR], explique Guy Vassel. Alors on voulait quelque chose d'unique en Europe… On aura finalement une attraction unique au monde ! » Un investissement très lourd à plus de 30 millions d'euros, qui comprend également un restaurant, une boutique, une aire de jeu et un autre manège pour les moins téméraires. Par Toutatis, c'est à se demander si ce sont bien les Romains les plus fous dans cette histoire…

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Commentaires (2)

  • Oui ouiii

    Et qu’en pense Vomito ?
    J’imagine la nécessité de prendre une douche après un trajet arrosé.

  • pere_plex

    Pas de ça chez nous !