Brève histoire de la Roumanie

Les origines

L’histoire connue de la Roumanie débute il y a environ 4.000 années quand l’ancienne population de tribus indo-européens s’est installée sur ses terres.
Plus tard, au 6éme siècle avant J.C., les sources historiques évoquent la présence des « Geti » et des « Daces », dans l’espace carpato-danubien-pontique. Cette population qui se trouvait dans sa meilleure période au premier siècle après J.C., arrive à lutter contre les Romains au cours des deux guerres (101-102; 105-106), pour protéger son territoire. Les Romains gagnent et l’ancienne unité territoriale, Dacie, finit par être latinisée.
Les Romains ont intégré tous les secteurs administratifs et ceux de la vie quotidienne et dans une période très courte, la romanisation a commencé à montrer des résultats. En dehors des influences romaines, les influences grecques sont apparues, surtout près de la mer Noire.
La période de paix n’a pas duré longtemps, car l’invasion par la population slave a eu lieu, avec des effets néfastes sur la population autochtone.

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Des héros roumains

Des siècles plus tard, au Moyen Âge, un des faits significatifs pour l’histoire roumaine est la domination hongroise et catholique dans la région de Transylvanie. C’est aussi la période où les voïvodes étaient à la tête de l’administration. Ces voïvodes sont restés dans la mémoire nationale comme les fondateurs des monastères (par exemple Étienne le Grand), des personnages de légende (par exemple Vlad Tepes – « Dracula ») et restent des héros nationaux. Ils ont défendu le pays sans cesse, contre l’Empire Ottoman, la Russie et l’Empire des Habsbourgs.

De la monarchie au communisme

Chaque région de Roumanie (la Transylvanie, la Moldavie, la Valachie, la Dobrogea, l’Olténie, la Bucovine) a eu un parcours différent avec son propre contexte culturel et historique, mais l’envie de s’unir en un seul pays était déjà présent. Au cours de l’année 1859, cette union a eu lieu et 7 ans plus tard, en 1866, la Roumanie devient une monarchie constitutionnelle, sous le règne d’un prince d’origine allemande, Charles Ier de Hohenzollern-Sigmaringen (1866 – 1914).

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La Roumanie a été impliquée dans les deux Guerres Mondiales et, dans l’entre-deux-guerres, la modernisation de l’État Roumain s’est développée. Après la deuxième Guerre Mondiale, la Roumanie perd deux territoires face à la Russie. Dans le pays, un régime autoritaire est instauré, le roi est obligé d’abdiquer et la Roumanie devient la République Populaire Roumaine, sous la dictature du Parti Communiste Roumain, le seul parti admis.
Les entreprises sont nationalisées et l’agriculture entre dans une phase de collectivisation forcée. Les décennies suivantes, le peuple roumain devient l’un de plus pauvres d’Europe, les opposants au régime sont exterminés, les revenus nationaux sont utilisés pour des projets spectaculaires et extrêmes (par exemple le Palais du Parlement de Bucarest).

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Une nouvelle page dans l’histoire

En 1989, le peuple en assez, la révolution commença et le couple dictatorial (Nicolae et Elena Ceausescu) fut exécuté. Le pluralisme est instauré mais des réminiscences de l’ancien système existent encore.
En 2004, la Roumanie devient membre du NATO et en 2007, le pays est intégré à la communauté européenne.

Les Apuseni, une belle destination pour cet automne

 
 

Les Apuseni

Région avec un potentiel extraordinaire mais pas encore envahie par le tourisme moderne, où les paysages à couper le souffle se succèdent et où les habitants sont particulièrement chaleureux. Les montagnes vertes sont parsemées de grottes, dont la plupart sont ouvertes au public.
Les repas y sont servis avec des ingrédients locaux, 100% naturels, mais attention, cette caractéristique de la cuisine et son goût inoubliable peut provoquer la dépendance!
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Le Glacier Scarisoara

Coordonnées GPS: 46.489677, 22.809931
Selon les estimations, le glacier de Scarisoara est parmi les deux glaciers souterrains les plus volumineux du monde et le plus ancien. Le bloc de glace est situé dans une grotte dans le plateau karstique des Monts Apuseni. A l’intérieur de la grotte, la glace est toujours présente et l’aspect des formations situées à la surface change chaque année.

Les grottes des Monts Apuseni

Les Monts Apuseni sont parsemés de grottes calcaires, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Plusieurs d’entre elles ont été récemment modernisées et les habitants sont prêts à les faire découvrir aux touristes. Parmi les grottes les plus visitées on trouve : La Grotte du Glacier Scarisoara, La Grotte du Glacier Vartop, La Grotte « Poarta lui Ionele », La Grotte Meziad, La Grotte des Ours etc.
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Les Citadelles de Ponor

Coordonnées GPS: 46.56596, 22.70218
Les Citadelles de Ponor sont, sans doute, le plus fascinant phénomène karstique du pays. Le « portail » des citadelles ressemble à une ogive gothique. Le circuit est spectaculaire, il n’est faisable qu’en été et il dure environ 5 heures.

Alba Iulia

La ville d’Alba Iulia est l’ancienne capitale du pays, une ville très importante dans l’histoire de la Roumanie et le symbole de la grande unité nationale obtenue en 1918. La citadelle d’Alba Iulia, Alba Carolina, récemment modernisée, est un de plus beaux endroits aménagé à visiter en Roumanie.
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Le château des Corvins

Coordonnées GPS: 45.749289, 22.887823
Ce château gothique imposant, situé dans la ville de Hunedoara qui date du XIVème siècle a tous les éléments d’un château médiéval: les chambres de torture, la cour où les exécutions avaient lieu, les geôles etc. C’est aussi l’endroit où Vlad Tepes (qui incarne le personnage de Dracula) fut enfermé.
Le Maramures est une région très spéciale de Roumanie et d ’Europe. Les traditions sont plus respectées ici que n’importe où. Les jours de fêtes, dans les rues des villages, les gens vêtus en costumes traditionnels sortent par les portails sculptés en bois, et se rendent à l’église.
C’est la région où le train à vapeur roule encore sur la ligne forestière, où le cimetière joyeux est créé, endroit unique en Europe, des villages comme nulle part ailleurs. La cuisine ici est délicieuse et toujours accompagnée par l’eau de vie faite à la maison. Les villes les plus importantes sont la ville de Baia Mare et celle de Sighetu Marmatiei.

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Le Cimetière Joyeux

Coordonnées GPS: 47.9731312, 23.6981106
Parmi les endroits les plus visités de la Roumanie, le Cimetière Joyeux situé dans le village de Sapânta, est unique au monde. Les croix dans ce cimetière sont peintes de couleurs vives mettent en scènes les moments importants de la vie du décédé. Les textes originaux sur les croix, souvent avec des rimes, rendent les dessins compréhensibles.

L’église de Peri, Sapânta

Coordonnées GPS: 47.983488, 23.700149
L’église de Peri S?pân?a est située à 800 m de la frontière entre l’Ukraine et la Roumanie. C’est la plus haute église en bois du monde et sa hauteur de 78 m la rend visible jusqu’à 5 km. La construction date de 1997 et fait partie du patrimoine UNESCO.
En dehors de l’horaire normal il y a aussi de trains spéciaux pour les Fêtes d’Hiver et de Pâques.

Mocanita

Coordonnées GPS gare de départ (CFF Vi?eu de Sus): 47.714757, 24.442796
Mocanita est un train à vapeur qui roule sur la dernière ligne d’exploitation forestière d’Europe. Le trajet touristique de 21 km circule le long de la Vallée de Vaser, car la présence d’eau pour l’alimentation du moteur tous les quelques kilomètres est indispensable. Les paysages et l’expérience sont inoubliables.
En dehors de l’horaire normal il y a aussi de trains spéciaux pour les Fêtes d’Hiver et de Pâques.

Les églises en bois de Maramures

Les églises en bois de Maramure? ont une identité différente que les autres églises en bois du pays. Huit églises font partie du patrimoine UNESCO et elles sont parmi les plus grands trésors culturaux de la région. Ces églises, qui se visitent par les touristes sont situées dans les villages suivantes: Budesti Josani, Desesti, Bârsana, Poienile Izei, Ieud, Surdesti, Plopis et Rogoz.
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Le Mémorial des Victimes du Communisme et de la Résistance de Sighet

Coordonnées GPS: 47.9267264, 23.891055
Le mémorial est situé au centre historique de la ville de Sighetu Marmatiei, une des villes les plus importantes de la région et il est consacré à la période communiste qui a pris fin en Décembre 1989.

Le Musée du Village de Sighet

Coordonnées GPS: 47.919506, 23.930355
Ce musée est consacré au village de Maramures et il représente un ensemble des monuments d’architecture paysanne, disposés dans la forme d’un village authentique.

Brasov offre la promesse de paysages grandioses

 
 
Brasov est la ville la plus importante de la région centre de la Roumanie. Les paysages montagneux qui entourent la ville, l’architecture influencée par le style traditionnel des ethnies allemandes et l’hospitalité des gens en font une ville touristique très renommée dans le pays.

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Ancienne citadelle médiévale, Brasov a gardé jusqu’à maintenant ses fortifications construites au XVème siècle sous l’ordre du roi Sigismond de Luxembourg.
La découverte de la ville de Brasov peut commencer par une promenade le long des murs de l’ancienne ville, de la rue « Dupa Ziduri » à partir de la station de bus principale près du centre-ville et continuer dans le sens inverse des aiguilles d’une montre.
À visiter à Brasov et aux environs :

L’Église Noire

Coordonnées GPS: 45.640958, 25.587734
Cet édifice gothique imposant est situé sur la Place du Conseil (Piata Sfatului) au centre-ville de Brasov ; il a été construit aux XIV-XVème siècles. Dans l’incendie de 1689, plusieurs décorations, statues, inscriptions ont été détruites. Après cet incendie, le bâtiment a été surnommé L’Église Noire.
Le nouvel intérieur d’influences baroques, abrite la plus grande orgue mécanique Buchholz en état de fonctionnement du sud-est de l’Europe, avec 3993 tubes et 76 registres. Au cours des mois de Juin, Juillet, Août et Septembre, chaque mardi, à 18h, on peut assister à un concert d’orgue.

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Les Bastions et les Tours de défense

Ces constructions faisaient partie du système de défense. Elles étaient situées au-delà des murs de défense, avec des positions stratégiques.
Les bastions datent du le XVème siècle et en temps de paix étaient utilisés comme des dépôts de marchandises, par les différents groupements d’artisans d’où leur nom.
Les bastions peuvent être visités du mardi au dimanche :
Le Bastion Graft est construit, défendu et entretenu par les artisans et les négociants de selles.
Coordonnées GPS: 45.642676, 25.587403
Le Bastion des Tisserands
Coordonnées GPS: 45.637387, 25.588979
Autres bastions : Le Bastion des Forgerons (coordonnées GPS: 45.6410663, 25.58591)
Le Bastion des Fabricants de Cordes (coordonnées GPS: 45.640013, 25.592712)
Le Bastion des Drapiers (coordonnées GPS: 45.642443, 25.597755)
Le Bastion des Tanneurs (coordonnées GPS: 45.642938, 25.598141)
La Tour Blanche et la Tour Noire sont deux tours imposantes qui faisaient partie du système de défense de la ville.
L’accès de ces tours dans la citadelle se faisait par des ponts mobiles.

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Le château Bran

Coordonnées GPS: 45.515178, 25.367044
Situé à 30 km de la ville de Brasov, entre les montagnes, le château de Dracula est l’endroit touristique le plus connu et le plus visité du pays. La construction a une histoire riche qui commence au XIVème siècle et c’est sa ressemblance avec le château de Dracula, décrit dans le roman homonyme de l’écrivain irlandais Bram Stoker, qui l’a mis sur la carte du tourisme international.

La citadelle de Râsnov

Coordonnées GPS : 45.590693, 25.468925
La ville de Râsnov était située sur l’ancienne route commerciale qui liait la Transylvanie et la Valachie et qui a permis un développement économique rapide.
Érigée au sommet d’une colline surplombant la ville, la citadelle a une architecture simple et garde encore son aspect médiéval.

La citadelle de Fagaras

Coordonnées GPS: 45.844825, 24.974989
Située à mi-chenin entre Brasov et Sibiu, la citadelle de Fagaras avait une position stratégique dans la Transylvanie du Moyen Age. Des siècles plus tard, pendant le communisme, la citadelle a abrité l’une des plus importantes prisons pour les détenus politiques du pays.

L’église fortifiée de Prejmer

Coordonnées GPS: 45.722106, 25.773815
Située à 17 km de la ville de Brasov, l’église fortifiée du village de Prejmer abritait, en temps de guerre, les familles du village, chacune ayant sa chambre dans la fortification. Faisant partie du patrimoine UNESCO, aujourd’hui on trouve à l’intérieur un musée contenant des objets fabriqués par les ethnies allemandes qui habitaient dans cette région de la Transylvanie.

La Rue Republicii

Coordonnées GPS: 45.644626, 25.595225
Rue piétonne, Strada Republicii fait la liaison entre la Place du Conseil et la Place des Héros. Pendant l’été, cette rue devient une immense terrasse.

La Place du Conseil

Coordonnées GPS: 45.642188, 25.588871
À l’abri de la montagne Tâmpa, cette place est parmi les plus belles de Roumanie.

La montagne Tâmpa

Coordonnées GPS: 45.637717, 25.590241
Le symbole de Brasov est, sans doute, le sommet qui se trouve à quelques centaines mètres du centre ville. Pour avoir une vue magnifique de la ville de Brasov, la montée tout en haut est possible soit en télécabine soit à pied (2h30 aller-retour)

La Rue de la Corde (Strada Sforii )

Coordonnées GPS: 45.63987, 25.588206
Cette rue dont la largeur varie entre 111 et 135 cm est l’une des rues les plus étroites d’Europe.

Le Paradis Aquatique (Paradisul Acvatic )

Coordonnées GPS: 45.673338, 25.589022
Récemment ouvert, ce complexe de piscines est le plus grand de Transylvanie, avec une capacité de 2000 personnes. Les visiteurs peuvent utiliser : 6 piscines à l’intérieur et 2 piscines à l’extérieur, toboggans de piscine, sauna, jacuzzi, espace détente, salle de fitness, terrain de football, terrain de volleyball recouvert de sable, restaurants et terrasses.

Poiana Brasov

Située à 15 km de la ville de Brasov, Poiana Braov (La Clairière Brasov) est la station de sports d’hiver la plus connue du pays.
Pendant l’hiver, la station devient le point de rencontre des gens qui aiment les sports d’hiver et en été, les randonnées, le trekking et le vol en parapente sont les activités les plus populaires.
La station a aussi des centres d’équitation. Les tarifs pour ces activités sont de 30 lei (7 euro)/1/2 h pour les enfants et 40 lei (9 euro)/ ½ h pour les adultes.

La citadelle de Rupea

Coordonnées GPS: 46.037344, 25.212161
La ville de Rupea est située à mi-chemin entre Brasov et Sighisoara. Lieu de refuge pour les villageois, pendant les périodes de conflit, la citadelle de Rupea, de forme spirale, est érigée sur une colline.

Sibiu, la capitale de la culture

 
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Ville élue capitale européenne de la culture en 2007, Sibiu est surnommée « La Petite Venise en 2011 – Une ville qui doit être visitée » par le Guide Michelin. La première mention de cette ville est faite au XIIème siècle.
Au Moyen Age, la citadelle de Sibiu ou Hermannstadt était l’une des plus importantes du pays et doit son développement aux colons allemands.
Ce qui est très particulier dans l’architecture de Sibiu, ce sont les « Yeux de la ville », des petites fenêtres sur les toits des maisons, qui ressemblent à des yeux. Les lucarnes sont construites à des fins pratiques, pour assurer le renouvellement de l’air intérieur. Néanmoins, elles sont devenues le symbole de la ville, des yeux toujours ouverts qui veillent sur les habitants.
La ville, ainsi que la région, abondent en vestiges historiques et culturels.
Une fois arrivés, il y a de nombreux endroits à ne pas manquer. Pour voir les monuments les plus importants de la ville, il suffit de prendre le temps et mettre des chaussures confortables, car les endroits à voir sont presque tous concentrés au centre ville.
Le Musée National Brukenthal
Coordonnées GPS: 45.796561, 24.150684
Situé au centre ville de Sibiu, le musée Brukenthal est le premier musée du pays, ouvert en 1817, regroupant 1090 peintures de la collection du baron Samuel Brukenthal, l’ancien gouverneur de la Transylvanie. Le complexe muséal est formé par : la Galerie d’Art Européen, la Bibliothèque Brukenthal, la Galerie d’Art Roumain, la Galerie d’Art Contemporain, le Musée d’Histoire, le Musée d’Histoire Naturelle, Le Musée d’Histoire Pharmaceutique, le Musée de la Chasse.
La Grande Place
Coordonnées GPS: 45.796774, 24.151199
Une de plus grandes places de Transylvanie, construite en 1366.
La Petite Place
Coordonnées GPS: 45.798155, 24.150628
Le Pont des Mensonges
Coordonnées GPS: 45.798334, 24.150628
L’accès entre les deux secteurs de la Petite Place se fait par ce pont-là. Il y a beaucoup de légendes associées à ce pont. Les anciens habitants de Sibiu lui attribuaient des particularités humaines. Ils disaient que le pont peut sentir quand les gens qui le traversent mentent et il se met à geindre d’une manière particulière.
Ce pont a été l’endroit de rendez-vous privilégié par les amoureux depuis longtemps.
Le Musée de la Civilisation Populaire Traditionnelle Astra
Coordonnées GPS: 45.754948, 24.115921
À 4 km de la ville de Sibiu, l’écomusée Astra est parmi les plus grands musées en plein air de Roumanie, situé dans la forêt Dumbrava.
Astra est un musée consacré au monde du village roumain, en regroupant des constructions paysannes.
La Transfagarasan et le Lac Bâlea
Transfagarasan, appelée « La Route entre les nuages » est parmi les plus impressionnantes d’Europe. Construite pendant la période communiste, les travaux ont duré 4 ans, au prix de centaines de vies.
Ayant une longueur de 151 km, la route relie la Transylvanie à la Munténie, au-delà des Carpates. À cause du mauvais temps et de la neige en hiver, la Transfagarasan est ouverte du 1er Juin jusqu’au 1er Novembre.
En prenant cette route, on peut arriver à la Station du Lac Bâlea, située à plus de 2000 m altitude. Cet endroit fait partie d’une réserve naturelle de 180 ha, avec des glaciers et une jolie cascade.
Dans l’éventualité où la Transfagarasan est fermée, on peut arriver à la station par la route venant du village de Cârtisoara, située au département administratif de Sibiu. En hiver, le climat permet la construction d’un impressionnant hôtel en glace.
„Marginimea Sibiului”
Cette région ethnographique située à l’ouest de Sibiu est composée par 18 villages ayant des caractéristiques culturelles communes.
L’activité économique la plus répandue dans l’histoire de cette région est l’élevage des ovins, qui est encore populaire, bien que de nos jours, le secteur du tourisme a pris une importance croissante.
Les traditions sont gardées d’une manière exemplaire. Les localités qui se situent dans cette région sont : Boita, Fântânele (SB), Gales, Gura Râului, Jina, Orlat, Poiana Sibiului, Poplaca, Rasinari, Râul Sadului, Rod, Sadu, Saliste, Sibiel, Talmacel, Tilisca, Vale.
Biertan
Biertan est un de premiers villages allemands en Transylvanie. L’église fortifiée, érigée sur une colline surplombant le centre du village, a bien gardé son aspect initial.

Les richesses actuelles de Bucarest

 
 
Le Palais du Parlement
Coordonnées GPS : 44.427513; 26.088535
Pendant le régime communiste, sous l’ordre de Nicolae Ceausescu, a été construit le Palais du Parlement, considéré comme le deuxième plus grand bâtiment du monde, après le Pentagone, la plus lourde construction et la plus chère. L’édifice comporte 12 niveaux, plusieurs niveaux supplémentaires en sous-sol et plus de1000 chambres.
Le bâtiment est situé sur une colline artificielle selon le système du capitole. La construction a commencé en 1983 et tous les matériaux utilisés sont 100% de Roumanie. Pendant les 5-6 années jusqu’à la chute du régime et l’arrêt des travaux, les coûts énormes (environ 3 milliards euros) étaient supportés par la population, avec de très grands sacrifices.
Pour la visite, un document d’identification est nécessaire!
Le Musée du Village „Dimitrie Gusti”
Coordonnées GPS: 44.472608; 26.076626
Le Musée du Village « Dimitrie Gusti », ouvert en 1936 est un musée ethnographique en plein air qui regroupe environ 300 constructions paysannes de toutes les régions de la Roumanie.
L’exposition permanente rassemble des maisons, des fermes, des églises, des installations paysannes, des ateliers artisanaux et différentes pièces d’art populaire. Le musée a une superficie de 12 ha.
Le Palais Mogosoaia
Coordonnées GPS : 44.52772; 25.992683
Cet édifice est un bâtiment historique construit au début du XVIIIème siècle, situé à 15 km de Bucarest. Les styles architecturaux qui caractérisent le palais sont : le style renaissance et le style « brâncovenesc », le style roumain le plus connu de l’architecture roumaine, comprenant des éléments vénitiens ainsi que des éléments de l’architecture ottomane.
Le Palais a été le témoin de l’histoire pendant les derniers siècles. Chaque endroit du Palais évoque des légendes remarquables. À présent, le Palais héberge le Musée de l’Art « Brâncoveneasc? » et c’est un important site touristique sur Bucarest.
L’Athénée Roumain
Coordonnées GPS : 44.441578; 26.097311
Un symbole de la culture roumaine, l’Athénée Roumain fut construit dans la deuxième partie du XIXème siècle. Plusieurs musiciens roumains ont eu l’Athénée de Bucarest comme point de départ de leur vie artistique, tel le musicien George Enescu.
Maintenant, le bâtiment est une salle de concert qui, à part des concerts de l’Orchestre Philarmonique, héberge chaque année, le Festival International de musique George Enescu.
Informations mises à jour pour les concerts sur le site www.fge.org.ro, site en roumain et anglais.
L’Arc de Triomphe
Coordonnées GPS: 44.467341; 26.078106
L’Arc de Triomphe est une construction qui est devenue l’un des symboles de la capitale roumaine, connue pendant des années comme « Le Petit Paris ».
L’Arc de Triomphe est construit entre 1921 – 1922, selon le modèle parisien et il représente la victoire du pays au cours de la Première Guerre Mondiale qui a eu pour conséquence la réunification des différentes régions roumaines sous le nom de Roumanie.
À l’intérieur de l’Arc il y a un petit musée avec des expositions ouvertes au public pour des occasions spéciales.

Le spectacle vivant des fêtes traditionnelles

 
 
Les Roumains, peuple orthodoxe, toujours situé au carrefour des influences et avec des héritages provenant de civilisations diverses (les Thraces, les Géto-Daces, les Romains, les Grecques, les Slaves etc.) ont un éventail surprenant de traditions et coutumes.
Malgré toutes les périodes par lesquelles la Roumanie est passée et par l’adaptation incontestable à la vie du XXIème siècle, les traditions et les fêtes orthodoxes sont sacrées pour les Roumains, surtout pour le paysan roumain. Pour vraiment connaître la culture roumaine il faut précisément « s’infiltrer » dans le milieu rural, car le village roumain est la cellule de base de la société authentique roumaine. Les fêtes se transforment en une sorte de spectacle culturel, son, lumière et couleur.
Chaque région a ses propres traditions mais la joie de vivre et le bonheur de mettre en scène les meilleurs interprétations des coutumes, sont générals.
Les Pâques
La Fête de Pâques est une fête traditionnelle orthodoxe très importante pour les Roumains.
Pour ceux qui gardent encore les traditions, surtout dans les villages, les femmes commencent à préparer les repas traditionnels plusieurs jours à l’avance.
Des vrais régals, les Roumains préparent pour les Pâques : des gâteaux, du pain aux oeufs et au fromage faits à la maison, des plats à base d’agneau, des soupes et des salades en utilisant les premières herbes aromatiques du jardin. Le jour de Pâques, les tables seront décorées avec des oeufs peints à la maison.
Les messes commencent la semaine qui précède et la nuit de Pâques, au moins un représentant de chaque famille se rend à l’église pour recevoir la lumière et l’apporter à la maison. Après minuit, les rues sont remplies de gens aux visages éclairés par les bougies qu’ils tiennent dans leurs mains.
Le Noël chez les Roumains
Pour les Roumains, Noël signifie surtout la Naissance de Jésus, le moment favori pour se rendre à l’église, préparer les meilleurs plats festifs et surtout traditionnels, faits à la maison et, dans certaines régions, l’occasion d’exiber les plus jolis costumes populaires dont ils ont hérité.
Des enfants, des jeunes et des adultes annoncent l’arrivée de Noël quelques jours avant, quand ils commencent d’aller d’un bout à l’autre du village, en entrant dans chaque cour pour chanter des chansons de Noël et faire des voeux. Leurs voix sont toujours accompagnées par les sons de sonnettes, de cloches et de coups de fouet, en espérant qu’ils chassent les mauvais esprits et en contrepartie ils sont récompensés pour leur effort avec des pagels, des noix, des pommes ou de l’argent.
En même temps, n’importe quel endroit peut vite devenir une scène où les gens portant des masques traditionnels commencent à danser. Ces masques représentent des personnages fantastiques ou des animaux (l’ours, la chèvre, les chevaux etc.).
Jour de l’An ou Réveillon
En Roumanie, avant d’entrer dans la nouvelle année, on célèbre ce qu’on appelle « l’Enterrement de l’année passée » ou le Réveillon, qui est un repas festif, souvent suivi par une grande fête.
On entend là aussi des chants traditionnels dans les rues des villages où des groupes de jeunes masqués chantent et font du bruit pour protéger les communautés contre les mauvais esprits en les faisant fuir. Cette nuit de transition est associée, en Roumanie, avec plusieurs superstitions.
Une fois entrés dans le nouvel an, à la première heure du matin, les enfants des villages, avec des vergettes de fleurs, achetées ou confectionnées par eux-mêmes font des voeux pour le nouvel an, en passant par chaque maison.

Légendes et traditions, la Roumanie comme destination

 
 
Le mythe de Dracula :
Certainement le personnage roumain le plus connu, Dracula est le célèbre vampire dont le château est ouvert au public et attire de milliers de touristes chaque année. En réalité, Dracula est créé par l’écrivain irlandais Bram Stoker, dont la source d’inspiration principale est le personnage historique, le Prince roumain Vlad Tepes (l’Empaleur).
Vlad Tepes est né au début du XVème siècle. Son père, Vlad Dracul (Vlad le Diable) était chevalier de l’Ordre du Dragon. Vlad Tepes écrivait son nom en mettant un « a » à la fin de Dracul, pour indiquer sa descendance (le fils de Dracul). Son second nom, Tepes, est attribué au prince après sa mort, à cause des atrocités qu’il avait commis contre les envahisseurs turcs. Dans son enfance, les turcs avaient exécuté sa famille devant lui et l’ont emmené comme otage. Après son retour, il a gardé de la rancoeur contre les ottomans et quand ils sont venus envahir la Valachie, Vlad Tepes les empalait en dînant devant ce type d’exécutions. C’est pour cela qu’il avait une image caractérisée par la terreur et était vu comme un monstre aux yeux de ses ennemis.
La légende de Dracula est située en Transylvanie, région mystérieuse qui a encore un air médiéval. Le château de Bran est visité par les touristes depuis des siècles et est considéré comme le château de Dracula grâce à sa ressemblance avec le château décrit dans le roman, bien que celui-ci n’ait jamais été la vraie résidence de Vlad Tepes. Ce château-ci est l’endroit où l’histoire dit que Vlad avait été gardé prisonnier pendant plusieurs mois et également parce qu’il passait par Bran quand il se rendait en Transylvanie pour y punir les ethnies allemandes. Cette légende est donc créée à la rencontre de l’imaginaire avec l’histoire et la réalité.

Martisor, la fête du printemps :

La fête de Martisor date d’avant le christianisme et en Roumanie, on la considère encore comme le symbole de l’arrivée du printemps. Auparavant, la fête de « martisor » était représentée par une pièce de monnaie en or ou en argent, à laquelle on attachait deux fils torsadés, un rouge et un blanc.
La légende raconte que le Soleil est descendu sur la terre un jour, avec une forme humaine mais une créature l’a attrapé et l’a gardé en otage. Toute la nature a commencé à souffrir et un jeune homme courageux est parti vers le château de la créature pour sauver le Soleil. Son voyage a duré 3 saisons (l’été, l’automne et l’hiver). A son arrivée et il a lutté contre la créature, il a libéré le Soleil mais il est tombé mort. Le Soleil est revenu dans le ciel, toute la nature s’est revigorée, le printemps arrivé, mais le jeune héros était mort.
Le fil rouge signifie l’amour pour tout ce qui est beau, en se souvenant aussi du sang du héros et le fil blanc représente la pureté et la couleur du perce-neige, la première fleur du printemps.
De nos jours, le « martisor » est donné par les garçons aux filles, le 1er Mars. On le porte tout le mois de Mars et à la fin du mois, on attache le fil sur les branches d’un arbre fruitier, pour que l’année soit prospère. Il y a des villages où, à ce moment-là, les arbres sont pleins de fleurs et de petits symboles de printemps blanc et rouge.
La nuit magique de Sânziene :
Dans la mythologie roumaine, les « Sânziene » sont de bonnes fées et la fête tient ses origines dans un ancien culte solaire. Les « Sânziene » étaient considérées comme des femmes très belles, des prêtresses du soleil, des divinités qui se cachaient dans les forêts profondes et y vivaient en groupes. La nuit du 23 Juin est la seule nuit où l’on s’aperçoit de leur présence alors que le ciel s’ouvre, elles dansent, elles planent au-dessus de la nature, en intensifiant l’odeur des fleurs, en faisant pousser les grains de blé, en développant les pouvoirs magiques des plantes. Par contre, elles punissent les gens méchants ou ceux qui font du mal.
Ont dit que ceux qui ont de la chance, peuvent rencontrer ces êtres fantastiques, lumineux, beaux et bienfaisants dans cette nuit magique. C’est une des nuits les plus importantes de l’année dans la tradition populaire roumaine.
Il existe plusieurs fêtes préservées de l’ancien culte du Soleil en Roumanie.
Boboteaza, le baptême de Dieu :
Boboteaza, la fête célébrée le 6 Janvier symbolise le Baptême de Dieu. Ce jour représente la fin de la succession des fêtes d’hiver. Ce jour-là quand l’aube se lève, cela permet aux anges de descendre et ils dévoilent aux jeunes le parcours de leurs vies. Il existe plusieurs coutumes qui permettent aux gens de connaître leur avenir.
Dans plusieurs régions du pays, un très grand feu est fait dans les villages et tous les jeunes plongent au-dessus de ce feu pour purifier leur corps et leur âme.
Toutes ces traditions qui sont encore respectées rendent les villages roumains des lieux de spectacles et de mises en scène, en ces jours de fête.

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